Chasse aux Caloptéryx

 

→  Caloptéryx ?

Derrière ce nom mystérieux se cachent de charmantes libellules aux vives couleurs métalliques, bleu ou vert.

Ces demoiselles se rencontrent communément au bord des cours d’eau mais souffrent paradoxalement d’un manque cruel d’observations. Moins de la moitié des communes auvergnates disposent de données récentes (>2005) : 602 communes sur 1310, soit 46%.


→  Sur ce constat, le Groupe Odonat’Auvergne lance une enquête en 2017  sur 3 des 4 espèces présentes dans la région.

L’objectif de cette enquête est double :

  • Compléter les lacunes de connaissances sur la répartition de ces espèces.
  • Intéresser les petits et les plus grands aux libellules.

Pas de panique ! Les mâles des 3 espèces sont facilement identifiables. Suivez le guide …

  • On reconnait les mâles des femelles à leur couleur : les mâles sont bleus avec sur leurs ailes des taches bleues plus ou moins étendues, alors que les femelles sont vertes (parfois un peu brunâtres) avec les ailes complètement transparentes.ff
  • La différenciation des femelles est une affaire d’expert. Admirons les mais ne prenons pas le risque d’une identification hasardeuse.

Calopteryx femelle

  • Pour les mâles, il suffit de bien observer l’étendue de la tache bleu sur les ailes.

Vous voyez, ce n’est pas si compliqué. Toute personne assez curieuse et attentive peut participer. De bons yeux suffisent mais filet de capture, jumelles et appareil photo peuvent vous aider.

  • Une 4ème espèce de Caloptéryx, non ciblée par l’enquête, s’appelle le Caloptéryx hémorroïdal (Calopteryx haemorrhoidalis). Il se rencontre très rarement en Auvergne, uniquement dans l’extrême sud du Cantal, aux confins du Lot et de l’Aveyron.

→  La chasse est ouverte dès maintenant et va durer jusqu’en septembre …

Toutes les données sont bien sûr les bienvenues mais les prospections sont à réaliser en priorité sur des communes où selon notre base de données aucun Caloptéryx n’a été noté depuis 10 ans. Voir la liste des communes concernées par département.

Il y a forcément une commune orpheline près de chez vous ! Alors au boulot !


→  Que faire de mes observations ?

Il faut bien noter, au minimum, sur votre carnet :

  • la date
  • le lieu (lieu dit et commune, éventuellement coordonnées GPS)
  • la ou les espèce(s) observée(s)
  • les effectifs (le nombre approximatif d’individus)

Puis :



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