Sur les 90 espèces d’Odonates présentes en France métropolitaine, l’Auvergne n’en abrite pas moins de 74 !
La diversité des habitats présents en Auvergne liée aux différentes influences climatiques, altitudinales, géologiques… concoure à cette richesse exceptionnelle. Que ce soient des espèces « communes » telle que l’Agrion jouvencelle ou des espèces presque « auvergnates » telle que l’Agrion à lunules, l’Auvergne est un excellent terrain de jeu pour les libellules et demoiselles ainsi que pour ceux qui s’en font une passion.
Un peu d’écologie
Pour les Libellules, ne nous arrêtons pas qu’à nos dragons volants. Les libellules ont une vie avant de se montrer aux yeux de tous, virevoltantes au dessus de la mare.
Au début de sa vie, notre libellule, comme la poule, vient de l’œuf (ou est-ce l’inverse ??!). issue de le ponte de la femelle, à fleur d’eau, sur les végétaux immergés, ou même à l’intérieur des végétaux. A l’éclosion notre libellule n’est qu’une larve. Ce stade aquatique peut durer de quelques semaines à plusieurs années. Elle se nourrit aussi bien de zooplancton que de triton d’amphibiens ! mais elle peut aussi être mangée ! Poissons, Hérons, Larve de dytique, etc. Notez qu’à ce stade, les espèces possèdent déjà leurs particularités et sont déjà déterminables.
Après plusieurs mues, la larve veut goûter à l’air libre, grimpe sur un cailloux émergé, une plante aquatique, un jonc, un carex, ou autre, et entame sa métamorphose. C’est ce que l’on appelle l’émergence. Durant plusieurs minutes, notre odonate s’extirpe de sa camisole chitineuse pour devenir la belle et gracieuse libellule que tout le monde a déjà vu et qui passera, avec de la chance, au travers des filets de certains naturalistes acharnés.
Etude des libellules
les libellules ayant plusieurs stade de vie : œuf, larve, imago, il est possible de réaliser des inventaires de toutes les espèces sur les deux derniers stades :
Recherche de larves : en construction
Recherche d’exuvies ou d’imagos volants : en construction
